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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 13:55

Après les "Menottes" de Lucie, voici le "Pied" de Manon ...

Un texte qu'elle m'avait inspiré alors qu'elle n'avait que 8 mois ...

A présent elle en a presque 10 et ses pieds ont parcouru bien du chemin!

 

Est-ce un 'retour vers le passé' avec un rien de nostalgie

En trouvant que mes Minettes ont grandi un peu trop vite???

Pas sûr: j'aime voir ce temps qui se déroule

Et goûter pleinement toutes les étapes

des jeunes vies déjà bien remplies de mes petites filles!!!

 

C'est 'juste' pour faire plaisir à ma soeur Hélène qui m'a 'supplié'

De ne pas oublier "L'encre de Manon"

Ce recueil que j'avais voulu éditer sur ses trois premières années d'émotions partagées.

 

 

P5230006

 

 

LE PIED

 

Ainsi font … mes doigts dansent pour toi et tes yeux

Virevoltent au manège avec curiosité,

Tu fronces ton minois et soudain l’air sérieux

Élances tes menottes en un jeu animé.

 

Par nos câlins tu sais qu’au cœur de ton visage

Ta bouche peut aussi tendrement se poser

Sur les gens, les objets qui sont ton paysage

En essais découverte, envie de  partager.

 

Ce petit univers, début de connaissance

Nous est ravissement et même un peu fierté,

Les attentes nourries au jour de ta naissance

Deviennent à présent belles réalités.

 

Déjà dans ton relax tu sais te relever,

Pencher ton petit corps et découvrir plus loin …

Dans cet élan ce soir tu as croisé tes pieds

Qu’étonnée et ravie tu contemples avec soin !

 


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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 13:51

J'avais présenté ce poème à un concours organisé par les 'Editions Robin' (79 000 NIORT);

Je n'ai pa été primée mais mon texte a cependant plu

et retenu pour figurer dans leur revue littéraire ...

C'est déjà une agréable reconnaissance!

 

à ma 'petite Lucie' qui avait alors 18 mois:

 

Tes menottes ont joué à faire la ‘grosse bête’

Petits doigts qui dansaient en fronçant ton minois

Pour venir se poser dans un éclat de fête

Sur les yeux attendris de mon cœur en émoi.

 

Tes menottes ont pris en sourires radieux

Le verre où pour te plaire j’avais mis de l’eau

Grande fille, déjà, d’un geste délicieux

Tu inondas tes lèvres et ton joli polo.

 

Tes menottes ont frotté tes paupières en sable

Quand le marchant de nuit est venu te chercher

Tu te mis à gémir cette heure insupportable

Où s’épuisent tes sens à rester éveillés.

 

Pour consoler tes pleurs j’ai voulu t’inviter

A trouver dans mes bras l’attente de ton lit

Et d’une chanson douce en pénombre soufflée

Tes menottes tendresses se sont endormies.

 

Ange qui prie

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 14:11

Un poème de ma soeur, Hélène Buscail

 

S’arracher au néant de nos vies étriquées,

Flotter, vers l’infini, au-dessus du brouillard,

Ouvrir plus grand les yeux, croiser d’autres regards,

Y lire d’autres mondes et d’autres certitudes,

Inventer des chemins loin de nos habitudes,

Goûter, modestement, le simple bonheur d’être !

 

Briser le lourd carcan de trop de certitudes,

Chercher de nouveaux mots, oser tous les « pourquoi ? »,

Ouvrir, enfin, les mains et vider nos armoires

De leurs pauvres richesses, garde-fous dérisoires,

Trouver de nouveaux pas, oser la peur du vide

Pour ne plus s’accrocher qu’au simple bonheur d’être !

 

Arrachés au néant d’une vie d’habitudes,

Courir vers l’infini, rêver des jours de trêve,

Eclore à des aurores plus pures que nos rêves,

S’accepter différents, oser enfin l’amour,

Redécouvrir l’urgence de vivre chaque jour,

Savourer le partage du simple bonheur d’être !

 

                            Certitudes,

                                            Habitudes

                                                            Et peur de l’inconnu,

 

                          Briser toute coquille,

                                                      Repousser les ténèbres,

 

                         Libérés,

                                      Fraternels,

                                                     Etonnés, éblouis !

 

Clamer insolemment l’infini bonheur d’être !

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 13:26

Quel drôle de temps avons-nous depuis le début de l'année!!!

C'est bien ceci, n'est-ce pas, que vous pensez

en vous irritant un peu de ne plus savoir 'comment vous habiller'

pour ne plus avoir trop chaud un jour, trop froid le lendemain ...

Mais, n'avez-vous pas la mémoire un peu courte?

Souvenez-vous donc de l'an passé:

L'été en Avril, l'automne en Juillet ...

Mais si!!!

D'ailleur, mi-août, par un jour de grand soleil inespéré,

j'avais écrit ce 'texte de lamentations':

 

Pensées sans grande profondeur d’un jour de chaleur que l’on n’attendait plus

 

En mai j’ai pioché dans ma garde-robe de l’an passé pour affronter un passage de chaleur inhabituel et soudain que je ne croyais être que passager ; bilan : j’étais attristée de ne pas avoir ne serait-ce qu’une jolie petite robe toute neuve à étrenner !

 

En juin j’ai ressorti mon jean usagé pour faire face à un assaut de froidure impromptu et que je voulais éphémère ; bilan : j’étais consternée de ne pas ressentir le doux frémissement d’une envie d’emplettes estivales !

 

En juillet j’ai arboré pour la première fois mon nouveau pull bleu acheté au printemps mais relégué dans le deuxième tiroir parce que déjà trop chaud pour un avril hors normes ; bilan : j’étais résignée à bouder les soldes !

 

Et là, mi-août, on dirait que la ‘belle saison’ se décide enfin à sourire mais, comme les collections d’automne fleurissent déjà dans les magasins, il est trop tard pour acheter ; bilan : je suis fort irritée par cet été raté !

 

J’aurai passé ces mois à me satisfaire par défaut de tous mes déjà vus et déjà portés de l’an passé …

Et le seul bilan qui puisse me consoler c’est que j’aurai fait des économies à défaut de refaire mon vestiaire !

 

Je sais :

il y a beaucoup plus important que le temps à contretemps et les fringues à contre saison dans la vie !

Mais

le doux rayon de lumière dans le cœur d’une mamie

quand ses petites princesses la gratifie d’un « t’es trop jolie ! » ?

J’aurai bien aimé ce doux compliment pour un bilan : ‘plus belle la vie ensoleillée’ !

 

Alors?

"Ben oui, ma bonne dame: les temps ne sont plus ce qu'ils étaient et y'a plus de saison!!!"

Alors?

Alors ... souris quand même car:

"La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie!!!" (merci A. Souchon)

 

Sourire


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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 16:02

Je ne suis pas la seule, et de loin, à avoir eu des relations un peu délicates avec ma mère,

Je ne suis pas la seule, Dieu merci, à avoir éprouvé le désir, le besoin de faire ce chemin de 'retrouvailles',

A tenter de dire avec mes simples mots mais d'un coeur sincère,

'Maman, je veux t'aimer ... quel qu'ait pu être notre histoire passée'

 

Martine, l'une de mes plus fidèles 'visiteuses' m'a confié ce poème

Qu'elle avait écrit en 2009 et signé sous le pseudo d'Eglantine;

Je le trouve magnifique et tellement touchant que ne peux que vous le faire découvrir ...

Et je sais bien, Martine, que tu ne m'en voudras pas de dévoiler ainsi ta belle âme!

 

 

bouquet pour le fête des mères 005

 

Je voudrais vous promettre Maman

D’être toujours bien sage comme une image

Mais toutes les images sont-elles si sages ?

 

Je voudrais vous promettre Maman

De ne jamais parler à un inconnu

Mais de père inconnu ne suis-je pas issue ?

 

Je voudrais vous promettre Maman

De ne rien demander sans dire « s’il-vous-plait »

Mais avez-vous pensé que cela me plairait ?

 

Je voudrais vous promettre Maman

De bien réussir ce que vous avez raté

Mais est-ce vraiment cela que vous souhaitez ?

 

Je voudrais vous promettre Maman

De chagrin de ne pas vous faire mourir

Mais s’il-vous-plait pourrais-je vous désobéir ?

 

Je promets Maman de ne rien vous promettre

Je ne veux ni mentir, ni me compromettre

Comprenez que je ne veuille pas paraître

Acceptez que je sois celle que je veux être

Ainsi un jour nous nous aimerons peut-être

 


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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 14:44

Un texte que j'avais précedemment intitulé plus simplement "Pardon"

Mais j'ai senti qu'il y avait plus: la reconnaissance d'un amour maternel bien réel et que je n'avais pas su voir, l'aveu d'un amour filial bien sincère et que je n'osais dire,

L'envie de vivre le temps présent pleinement unies ... et d'oublier les opposistions passées.

 

Capture Maman

 

Pourrais-je un jour faire le pas

Saurais-je enfin tendre mon cœur

Gommer tes coups et mes éclats

Vaincre mes rages et tes pleurs ?

 

Pourrais-je un soir t’ouvrir mes bras

Saurais-je taire mes rancœurs

Avant que dans tes derniers draps

Tu me dises que c’est ton heure ?

 

Je t’ai cherchée sur mon chemin

Mais j’ai évité tes sentiers

J’avais trop peur que mon destin

Te soit à jamais aliéné.

 

Je me rêvais une autre histoire

Où je me croyais mieux choyée

Je ne gardais dans ma mémoire

Que les épisodes blessés.

 

Je t’ai reproché mes méprises

Et j’ai cru devoir habiller

Mon enfance en des blouses grises

Maladroite j’ai tout cassé !

 

Lorsque je vois tes cheveux blancs

S’attrister sur ton corps usé

Mon âme saigne mes tourments

De n’avoir appris à t’aimer.

 

Ce soir j’ai ouvert la fenêtre

Pour écouter pleurer ton cœur

Ce soir j’ai croisé le peut-être

Du grand pardon pour mon bonheur.

 

Il me suffirait de vouloir

Oser le faire simplement :

Venir auprès de toi m’asseoir

Te dire enfin tu es Maman !

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 14:42

Mon amie blogueuse, Martine, vient de publier un très tendre poème 'tout rose'

"à toutes les jeunes filles devenues très tôt, trop tôt Maman"

Elle l'a intitulé délicatement: "Repeindre la vie"

je vous invite à aller le découvrir sur son blog:

quaidesrimes.over-blog.com/

 

l'un de ses vers

"Tu es un bonbon rose"

m'a interpelée, rappelé qu'il y a déjà quelques années,

bientôt dix déjà,

j'avais écrit un poème-bonbon en contemplant ma petite fille Manon ...

 

Pour toi, Martine,

Pour toutes les jeunes Maman

Et pour le bonheur des grands mères,

le voici:

 

Capture Manon BB

 

Manon, poupon,

Tu reposes tranquille

Et l’on croit que tu dors …

Mais peut-être a-t-on tort ?

Je vois tes yeux qui cillent !

 

Manon, bouchon,

Pourquoi cette colère ?

Je crois que tu abuses

En réclamant, ma muse

Le doux sein de ta mère !

 

Manon, chiffon,

Tu gigotes et envois

Bonnet et couvertures

Bien loin de ta figure …

Vivre à l’air est ton choix !

 

Manon, trognon,

Quelle jolie grimace !

Petit clown déjà

Tu tiens bien de la place

Au creux de la maison …

 

Comme un bonbon,

Manon !

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 13:45

Il a suffit d'un souvenir pour que mon horizon s'illumine!

Oui, ce fut un magnifique moment

lorsqu'Hélène et moi avons 'déclamé' en lecture croisée nos deux poèmes!

c'était à une remise des prix de son association poétique 'L'Ouvre Boite' ...

par je ne sais quel miracle,

ou plutôt grace à l'inspiration qu'elle m'avait 'soufflée' par son poème,

j'avais obtenu le premier prix dans la catégorie 'néo-classique' ...

alors, bien sûr, je ne pouvais proposer mon texte sans le sien

puisque le mien était né du sien!

Merci à Coryne Hautemaison, organisatrice de cette manifestation,

(et elle même poète émérite)

d'avoir 'joué le jeux' et de nous avoir offert de ce doux partage!

 

LAISSEZ-MOI MES NOSTALGIES

 

Poussières de chagrin sur les bleus de mon âme

Poussières indolence aux rayons de mes livres

Poussières nostalgie à la frange des larmes

Poussières étoilées … telles des fleurs de givre,

 

Ah ! Laissez-moi mes nostalgies !

 

Etoiles dans mes yeux épris de liberté

Lueurs dans mon cœur ivre de solitude

Lumières sur mes mots proclamant ma fierté

Eclat pur de mes joies, intense gratitude,

 

Vous voyez bien, j’aime la vie !

 

Douceur de vos regards, émotions partagées

Versatile espérance, illusion d’avenir

Aux langueurs dorlotées en mon rêve imagé

Tendresses protégées au nid des souvenirs,

 

Ah ! Laissez-moi mes nostalgies !

 

Refrains de mon enfance, ne pas rompre le charme

Jusqu’au bout du chemin encore apprendre à vivre

Et d’hier à demain, sous les mots, frêles armes

Ne pas briser le fil d’un beau rêve à poursuivre,

 

Obstinément, aimer la vie !

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 14:57

Il y a des jours comme ça, des jours de grisaille ...

dehors le ciel est pesant de tous ses nuages gris,

et mon âme se met à l'unisson,

se vêt d'un voile de mélancolie ...

il y a des jours comme ça ... qui attendent le soleil de demain!

il y a des soirs comme ça où malgré tout

un petit rayon de lune m'invite ...

Oui, tout compte fait, je l'aime, ma vie!!!

 

 

 

Au jardin de jadis effiler les nuages

Dans l’herbe des doux rêves partir en voyage,

Chevaucher le cheval ouaté de l’innocence

Et croire en la beauté au bleu du ciel immense …

J’ai moi aussi mes nostalgies !

 

Se pencher sur l’enfant, partager son sourire,

Le prendre par la main, avec lui parcourir

Les sentes de l’espoir pour atteindre demain

Et vivre la beauté d’un si tendre parfum …

Oui, moi aussi, j’aime la vie !

 

Croiser sur un regard les promesses fanées

Par les larmes sucrées d’une photo passée,

Se lover, indolente, au creux des souvenirs,

Caresser la beauté sous le vent des soupirs …

J’ai moi aussi mes nostalgies !

 

Et d’hier à demain, sur les mots, frêles armes

Plonger encor’ la plume à l’encrier du charme,

Ne pas briser le fil d’un beau rêve à poursuivre,

Magnifier la beauté et n’en jamais finir …

Petite sœur, pour moi aussi,

Obstinément, aimer la vie !

 

 

j'avais écrit ce poème en 'echo' à celui de ma soeur

"Ah, laissez-moi mes nostalgies",

je m'étais 'appuyée' sur ces deux vers:

« Et d’hier à demain, sous les mots, frêles armes,

Ne pas briser le fil d’un beau rêve à poursuivre

Obstinément, aimer la vie ! »

Hélène B.

promis: je vais vous livrer tout son poème ... bientôt!

 

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 15:10

chaque jour ... ou presque

on entend parler de violences, de tueries, de guerres;

les médias s'en gargarisent et nous en rebattent les oreilles!

et pourtant, chaque jour ...ou presque,

pour qui sait ouvrir les yeux,

on voit des gestes solidaires, des mains tendues

face à l'adversité et à la misère;

mais de cela les médias ne parlent que trop peu!

aujourd'hui, à la veille ... ou presque

des élections je voudrais encore rêver

que mon UTOPIE partagées avec tant d'hommes et de femmes

devienne ... un jour prochain ... REALITE!!!

 

 

 

Citoyenne du monde et d’un petit village,

Française, européenne, tout simplement femme,

Mon rêve le plus cher dessine un paysage

De drapeaux réunis en unique oriflamme

Aux couleurs de l’amour, aux senteurs de partage.

 

Les murs et les barrières soudains solidaires

De l’amitié des peuples se font protecteurs ;

Elles s’ouvrent, chemin réunissant sur terre

Les pas de tous les hommes avides de bonheur ;

Ils s’érigent, écrans contre haines et guerres.

 

La parole se prête en projets pour demain

Et les mains ensemencent des graines d’espoir

Pour refleurir un monde beaucoup plus humain

Où le blanc et le jaune, où le rouge et le noir

 Conjugueront ensemble un avenir serein.

 

 Si mon rêve utopie fait sourire d’aucun,

Je sais que par millions berçons dans notre cœur

L’idée d’une vie douce offrant chaque matin

Des promesses beautés pour égrener les heures …

L’envie d’un regard frère étincelant enfin !

 

 

Colombe de la paix-copie-1

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Bienvenue Chez Simone

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