Le blog de chezsimone

Si seulement c’était l’automne

Si seulement c’était l’automne

En feuilles d’or et tiédeur douce,

Quand sous l’arbre mes yeux s’étonnent

De voir s’épanouir quelques mousses ;

Si seulement c’était l’automne

En vigne blonde et figues rousses,

Quand sur le mur mes mains s’étonnent

De grappiller les baies qui poussent ;

Si seulement c’était l’automne

Lumière pâle et soirs frileux,

Dans mon gîte où mon cœur s’étonne

D’aimer rêver au coin du feu ;

Si seulement c’était l’automne …

Mais ce n’est qu’un été pourri

Où trop souvent l’orage tonne

Pour nous empoisonner la vie !

Chaque été je propose une activité de création manuelle et artistique à mes petites filles, cela complète agréablement les multiples loisirs plus toniques que nous avons; c'est aussi l'occasion de se poser un peu, après le repas de midi, aux heures les plus chaudes ou en fin de soirée, comme un retour au calme avant le dîner.

Et, à la fin des vacances, elle ont la joie d'emporter avec elle l'objet qu'elles ont réalisé ... comme un beau souvenir de nos heures de 'travail-jeu'!

Cette année, Manon avait découvert sur le blog d'une adolecente, 'fan' comme elle de Violetta, la création d'un journal intime et elle a eu envie que nous tentions l'aventure... un vrai défi à relever!

une séance de travail ... mais, sans oublier la pause pour la photo!

Avec des feuilles A4 pliées nous avons conçu le bloc d'écriture: les feuilles, pliées en 2, ont été cousues par paquets de 5 puis regrouppées; un savant tissage de fil dans les premières coutures a consolidé le bloc que nous avons ensuite encollé (colle multiusages Cléopâtre)

Pour la couverture, un carton d'emballage bien découpé et plié aux dimensions du bloc d'écriture a fait l'affaire.

Et voilà ... un bon début!!!

Avant d'aller plus loin, il ne fallait pas oublier de fixer le ruban (violet, bien sûr) pour le marque page!

Ensuite, place au génie artistique!

Tout d'abord nous avons recouvert les couvertures d'un tissus collé avec de la colle spéciale tissus -pour ne pas faire de taches - Tout un travail de grande application pour bien retourner les bords du tissus sur l'intérieur du carton ... mais, en tirant un peu la langue, même Lucie s'est acquittée de l'opération!

Ensuite, ensuite? Eh oui: il a fallu se décoller les bouts des doigts! et cela s'est transformé en un doux et calme moment de 'sagesse'... suivi d'un 'apéro à la grenadine' bien mérité!

Après une grande nuit de sèchage nous avons pu continuer:

Recouvrir l'intérieur de la couverture avec des feuilles de couleur (saumon pour Manon et bleue pour Lucie) afin de réaliser des contre pages ... pour qu'on ne voit plus ni le carton ni les replis du tissus.

Oui, mais ... là, il n'y a plus de repportage photo car le temps pressait: nous arrivions à la fin des vacances et il fallait absolument achever l'ouvrage; alors ... "et ben on a zappé la prise de photos!"

Vite, vite, mais en douceur et avec application malgré tout, Manon et Lucie sont passé à la dernière étape: la peinture de la couverture ... je les ai un peu aidées pour les dessins mais elles se sont magnifiquement débrouillées avec le pinceau et le tube d'acrylique!

Lucie avait choisi des chats, des fleurs et des papillons ... tout frais, tout mignons!!!

Manon avait voulu reproduire les dessins du journal de Violetta ... bien sûr!

C'est moi qui ai apporté la touche finale - car c'était un peu compliqué à réussir et surtout parce que nous étions déjà à quelques heures du dernier jour - j'ai cousu des boutons aimantés qui permettent la fermeture du journal et fixé le petit décors, touche de personalisation de chacune: une fleur pour Manon et un coeur pour Lucie (réalisées avec de la pâte 'Fimo')

Et voici et voilà!

Je dois cette 'expression' à mon amie Martine qui; après avoir lu mon poème "l'attente" (également inspiré par elle) m'a parlé de cette joie d'accueillir nos petits enfant et du léger soulagement que nous avons, quand même, lorsqu'ils repartent; elle m'a écrit que, nous les grands parents, sommes des 'youiouf' ... et j'ai voulu relever le défit, ainsi:

YOUPIOUF

Je redirai toujours aux portes de l’été

Ce grand ‘youpi’ d’espoir précédant l’arrivée

De mes petites filles au creux de mon logis ;

Etincelles d’amour et lumières de vie !

Je rêverai toujours avant ce temps bénit

Aux mille et un projets que nous avons construits

Pour emplir nos vacances de beaux airs de fête ;

De cette joie, ‘youpi’, j’en perds un peu la tête !

Je soufflerai encor’ au soir de nos journées

Ce grand ‘ouf’ de repos au fond du canapé

Quand elles auront laissé leurs mirettes heureuses

Clore pour une nuit notre histoire radieuse !

Mais sans ‘youpi’ ni ‘ouf’ lorsqu’elles repartiront

Et que ma main d’adieu tombera sur mon front

Je laisserai glisser sur mon cœur une larme …

Puis revivrai en songe ces instants de charme !

Mardi soir c’était la représentation des enfants de l’école de mes petites filles qui participent durant l’année à l’activité théâtre.

Depuis plusieurs années déjà je ne manque pas ce rendez-vous « Au théâtre ce soir » puisque  Manon, l’aînée de mes petites filles, s’y produit. Cette année j’y suis allée avec encore plus d’attentes car Lucie, sa petite sœur, a rejoint la troupe.

Elles devaient jouer ensemble dans la même pièce … un poème en est né !

Maman souris avait en toute confiance

Confié ses chers petits au chien, gardien des lieux ;

Mais c’était sans compter sur les fourbes manœuvres

D’un matou par l’odeur des souris alléché !

On fit alors appel au juste justicier :

Le roi des animaux, j’ai nommé le lion.

Sa majesté siégea et convoqua séant

Chacun des animaux par les autres cités

Et qui, peut-être, étaient, l’un ou l’autre coupable

D’avoir troublé le chien  dans son rôle guetteur.

La liste était fort longue tant il est bien connu

Qu’à l’image de l’homme l’animal a toujours

Une bonne raison et mauvaise rencontre

Sur qui jeter la faute et plaider non coupable.

Je ne les citerai, risquant d’en oublier

Mais me souviens quand même d’un petit hérisson

Qui, sans fléchir la voix, clama son plaidoyer …

Devant la salle qui d’émotion applaudit !

Mon petit hérisson, ma petite Lucie,

« Au théâtre ce soir » tu as tenu ton rôle ;

Bien plus qu’au Roi lion, ta grande sœur Manon,

Superbe dans ses jeux mais elle est habituée,

C’est à toi, ma ‘Lulu’ que je veux dire bravo

D’avoir conquis ta place aux côtés des plus grands !

Ma soeur Hélène, auteur de plusieurs ouvrages que j'ai déjà présentés, est passée à l'étape suivante: aider une jeune femme kabyle à écrire et publier son histoire. Elle m'a offert ce livre magnifique dans son témoignage et par ce 'supplément d'âme' qu'Hénia a su mettre dans sa narration.

Fidèle à mon habitude de participer - à ma modeste échelle - à la promotion des livres que je sais apprécier, je vous présente celui-ci ... et vous invite vivement à saisir le contact proposé par Hélène pour l'acquérir.

 Henia Mahenni-Harrouche 

« Fille des montagnes de Kabylie, écrire, pourquoi pas moi ? »

Et, pour chatouiller votre intérêt, voici la préface d'Hélène:

"Il est des rencontres de hasard qui se transforment en évidences. Il m’a suffit d’entendre quelques poèmes des « pensées de Hénia » pour être convaincue qu’il fallait donner leur chance à ces mots, forts, poétiques, évocateurs.

Alors, elle m’a dit que, pour mieux les faire comprendre, elle écrivait son histoire, et puis, elle me l’a confiée, superbe découverte.

Ce fut un bonheur pour moi de l’accompagner dans cet aboutissement des textes (réécriture et mise en forme) jusqu’à la naissance de ce livre : passionnante histoire de vie, belle évocation du pays d’enfance, touchant témoignage d’émigration, sages réflexions, entre fidélité aux traditions et courageuse modernité, un récit intense et un beau portrait que je vous invité à découvrir.

Vous  comprendrez pourquoi je remercie le hasard de m’avoir fait rencontrer cette femme."

Hélène Buscail

Contact pour se procurer ce livre : helene.buscail@srf.fr