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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 13:15

Jaillie en étincelle du fond du coeur de ma petite Lucie qui voulait tellement ensolleiller l'après midi d'un jour qui avait failli s'achever par la visite ...

du service des urgences.

(suite de mon histoire courte: "un 8 mai pas comme les autres")

 

Pour calmer leurs ardeurs belliqueuses et parce que c’était l’heure, j’ai proposé un goûter : pain grillé-Nutella avec le reste de Vittel-fraise et de Coca, pause douceur pour un retour au calme !

Rassérénée et rassasiée Lucie osa : « La pluie elle veut pas s’arrêter mais on pourrait aller quelque part sauf que je sais pas où en voiture ? Ça nous changerait les idées ! »

Super ! Manon insista : « Oh oui, mamie ! Tu sais, maintenant, même les jours fériés il y a des magasins ouverts. Bon, on n’est quand même pas obligées de te faire acheter quelque chose mais Lucie a  vraiment une bonne idée pour bien finir la journée. »

D’accord ! Je convoquais à nouveau mon ange gardien pour qu’il m’inspire la destination de  cette improbable virée en voiture.

 

Destination Agen, pourquoi pas ? Mais, oh déception : la ville était quasi déserte et les rideaux des magasins presque tous baissés ! Nous avons donc filé vers la ‘Zone Sud’ (maxi zone commerciale) où j’espérais  trouver un commerce susceptible de plaire à mes Miss.

Devant Le Grand Magasin de jouets elles explosèrent en cœur : « Là mamie ! Ce sera trop bien ! »

OK ! Et merci à mon ange gardien !

 

Un magasin de jouets quand on n’a pas sept ans, forcément, c’est « Lucie au pays des merveilles » : de sublime envolée sur un bolide à l’arrêt en savant virage avec un trottinette à trois roues, de poupées en dînettes, de Play-mobiles en panoplies de princesses, ma petite Miss a fait la plus belle provision de rêves … et déjà, son petit sourire le dévoilait, commencé sa liste pour le prochain Père Noël !

 

Un magasin de jouets quand on a presque onze ans, assurément, c’est encore possible et, oh combien surprenant : délaissant le ‘coin des grandes’ et ses gadgets estampillés ‘Violetta’ (l’idole incontestée des apprenties jeunes filles), Manon est partie glaner quelques étincelles d’enfance au pays des baigneurs ; là, c’est un bon gros poupon, souriant et sautillant dans son parc avec de drôles de gazouillis qui a su faire fondre son cœur et exploser ses rires … et déjà, ses grands yeux le racontaient, lui souffler quelques prénoms à mettre sur sa liste pour les nombreux enfants qu’elle aimerait bien avoir plus tard !

 

Lucie sautille et s’éparpille

Par tant de jouets enivrée,

Manon d’un songe doux s’habille

Pour un poupon emmailloté ;

S’il pleut dehors le soleil brille

Dans leurs mirettes enchantées !

 

Dring ! Dring ! La sonnette retentit soudain, tirant mes douces rêveuses de leur monde enchanté et annonçant que l’heure de la fermeture était proche ; à regrets il nous fallut donc abandonner cette féérique parenthèse et replonger dans la réalité d’une voiture détrempée qui allait nous ramener à la maison.

Durant le trajet, Lucie les yeux mi-clos, continua son ‘voyage au pays des merveilles’ tandis que Manon, volubile, inventait notre fin de journée … elle n’oublia même pas le passage obligatoire par la case ‘on laisse les chaussures et les imperméables dans le couloir’, ce qui fit émerger Lucie qui crut bon de ponctuer « et on laisse mamie arriver tout à fait avant de lui demander quelque chose ! ».

Quel bonheur de savoir que l’atterrissage serait sans dégâts des eaux ni bousculade !

 

Photos-0054

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 15:39

Encore un petit extrait, lui aussi légèrement modifié de ma petite histoire, dernière née et inspirée par une journée fort belle malgré le temps maussade ... mais une journée avec mes petites filles est toujours une belle journée!

 

Soudain ; oh surprise - mais, est-ce vraiment une surprise en ce drôle de printemps automnal ?- le soleil s’est laissé prendre d’assaut par un vol de gros nuages gris et a noyé dans un torrent d’eau nos beaux projets pour l’après midi ! Orage …Ô rage !!!

« Dis, mamie, c’est quoi qu’on va faire après le déjeuner à la place d’aller à Passeligne*? » m’a supplié Lucie avec une petite tristesse au coin des lèvres.

(* Passeligne est un parc, un ‘espace nature et eau’ aménagé à la sortie de la ville)

«Ô yes ! C’est clair qu’il va falloir qu’on soit inventives pour qu’elle soit pas trop déçue ma petite sœur ! » A renchérit Manon avec son tendre sérieux de grande sœur responsable.

Volant au secours d’une petite Lulu attristée et d’une mamie perplexe, elle prit les choses en main ; Ouf !

 

« Pour commencer, on va vraiment prendre notre temps pour le déjeuner. D’abord on va faire une très jolie table avec deux assiettes  comme le dimanche et mettre les serviettes en éventail dans les verres ; ça va bien nous prendre – petit regard vers la pendule – Oh oui, vingt minutes ; ce sera toujours du temps de gagné ! »

De composition d’une table de fête en préparation d’un repas ‘comme un dimanche’, nous avons effeuillé le temps avec parcimonie et ‘mis la cerise’ non pas sur le gâteau mais sur quelques biscuits salés pour accompagner notre apéritif : Vittel-fraise pour Lucie, Coca pour Manon et vin cuit pour moi.

 

 

L'assiette du mendiant

Nous nous en sommes fort bien tirées car il n’était pas loin de quatorze heures lorsque le dernier carré de Kinder-bueno s’enfourna dans la bouche gourmande de Lucie … elle avait bien compris, notre jeune espiègle, que le jeu consistait, pour l’heure, à faire durer le plaisir et différer l’instant où, inévitablement, elle allait claironner : « Et maintenant, on fait quoi ? » Alors elle avait méticuleusement admiré, caressé, léché son chocolat avant de le grignoter avec une infinie lenteur.

« Ça y est, j’ai tout fini ! Maintenant, on fait quoi ? » Plaf !!!

Bonne et redoutable question ! J’avais misé sur un huit mai digne du calendrier, un huit mai où nous aurions passé l’après-midi à Passeligne munies d’un délicieux goûter à partager avec les canards de l’étang ; mon rêve est tombé, avec ou sans jeu de mots, à l’eau …  « Allô mon ange gardien ; envoie moi quelques bonnes idées ! »

(La ligne bénéficie d’un forfait illimité, elle ne craint ni les coupures ni les encombrements et, avec ce qu’il faut de foi, la réponse est immédiate.)Ange qui prie

 

C’est ainsi que, pendant plusieurs heures, nous avons utilisé, usé, épuisé toutes les propositions de la mallette de jeux de société : petits chevaux, oie, dominos, loto …

Malgré tout, à mesure que les aiguilles de la pendule trottaient, exaspérantes de régularité, au cadran d’une journée qui s’étirait sans en finir, l’horloge interne des filles perdit la boussole et, sur une partie de Mikado lorsqu’une baguette se mit à bouger … ou pas ? Mais de toutes façons à tort et sans raison.

Le Mikado vola dans tous les sens pour une partie de fléchettes improvisée qu’un rien d’animosité sous tendait.

« Stop ! On range tout avant d’aller visiter les urgences pour un œil crevé ! »

 

 

La fin de la journée était pourtant encore loin ; que faire alors ?

C’est la jeune Lucie qui, cette fois eut l’étincelle salvatrice ; mais … suspens !

 

La petite fille et l'oiseau

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 11:23

(extrait d'un court récit : "Un 8 mai pas comme les autres")

 

Pour ces balades matinales nous avons nos habitudes :

Nous commençons par un petit tour au cœur du village et un arrêt au tabac-presse pour saluer Michèle (ou Audrey, ou Corine, bref la vendeuse du jour) et acheter une revue ainsi qu’une friandise ; « rien que une, comme ça ! » précise Lucie en levant le pouce parce qu’elle sait bien que je ne les gâte pas au-delà du raisonnable et qu’il est vain de clignoter des yeux en tortillant le nez pour tenter d’en avoir une seconde.

Puis nous continuons le périple jusqu’à la pharmacie, tout au bout de la rue, pour contempler la vitrine toujours attrayante. Parfois Manon s’infiltre, attirée par le présentoir aux lunettes, ose en essayer quelques paires en ayant soin de préciser : « C’est juste pour me faire plaisir avec la mode !». Du coup, Lucie en profite pour se glisser dans l’espace jeux des tout-petits et, pouce planté dans la bouche, se balance sur la coccinelle à bascule.

 

Ô temps, suspends ton vol

Au cadran du bonheur les aiguilles s’arrêtent

Et tricotent une étole

De douce fantaisie habillant leurs mirettes !

 

Après ce ‘bain de’ société’ nous irons terminer la matinée à l’autre bout du village où le complexe sportif offre mille et une possibilités de profiter agréablement du grand air. Mais, auparavant, nous faisons halte chez Marie, la fleuriste.

Marie aime son métier et sait parler de toutes ses fleurs avec une telle passion que mes petites filles ont les yeux emplis de sourires rien qu’en l’écoutant ; Marie aime les enfants aussi et, toujours, elle sait trouver la petite fleur ‘que de toutes façons elle ne va plus vendre’ pour l’agrémenter de quelques feuillages, l’entourer d’un reste de papier rose fuchsia ou vert amande, la lier d’un ruban doré et leur offrir.

 

La matinée s’étire déjà et je n’ose regarder ma montre ; c’est d’ailleurs inutile parce qu’une promenade sans un petit tour au complexe sportif ne serait pas complète. Souvent nous empruntons le sentier de terre pour nous arrêter au petit lavoir, tenter le diable en faisant de l’équilibre sur la murette ou tremper les bouts des doigts au milieu des lentilles d’eau ; à la mauvaise saison, lorsque le sol est trop imbibé, nous dévalons la route goudronnée en chantant :

 

« Youpi, cacahouète,

C’est nous les minettes

Qui venons jouer

Dans le pré, dans le pré …

Nous v’la arrivées

Dans le pré, dans le pré, dans le pré ! »

 

Là, quelques bancs de pierre nous invitent au repos ; là, Manon et moi profitons d’un doux moment de partage et de confidences complices pendant que Lucie file vers l’aire de jeux où elle va exploser ses dernières énergies.

 

Au retour nous cueillons quelques fleurs le long du chemin, glanons des herbes sauvages, ramassons de jolies feuilles ; ajoutée au bouquet de Marie notre cueillette champêtre ornera la table et se fera, en soirée, souvenir de notre belle matinée.

 

PB020009mon bijou à genoux fait joujou avec les cailloux ... c'est chou!!!


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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 14:22

Sont-ce (et n'est-ce pas bien formulé ainsi) les conditions climatiques de ce drôle de printemps qui, après nous avoir joué la Toussaint, nous irritent à grand renfort de coups de chaleur et d'Ô Rage?

Toujours est-il que, pauvres de nous, plantées dans nos abrits ... sans jardins, éprouvons un manque affligeant, des envies irrépressibles ... de fleurs et des feuilles!

Récemment mon amie Arielle a publié sur son blog (allez y faire un tour) un poème fort alerte: "Delphine butine",

Aujoud'hui ma soeur Hélène vient de m'envoyer  un très beau texte et deux photos que j'ai plaisir à partager avec vous.

 

A quelques encablures de Notre Dame la fière,

Est ancrée, au large des plaines nourricières,

Des colzas et des blés, des plantes bocagères,

La paisible armada de fermes centenaires.

 

Comme titre de gloire, œuvrer sans défaillance

Pour porter aux urbains chaque jour leur pitance…

Lors, quand l’ingrate ville pousse avec arrogance,

Un monde paysan se met en résistance.

 

Las, végétale nature, contre humaine nature

La lute est inégale et c’est à vive allure

Qu’un ruban de bitume, comme une pieuvre impure,

Lance ses tentacules au milieu des cultures.

 

Belles ombellifères, Coquelicots, chardons,

Qui brodaient les chemins de délicats festons,

Sont bientôt remplacés par des fleurs de balcon,

Pauvre déguisement des prisons de béton.

 

Raides et alignés, tout comme à la parade,

Des armées de thuyas encadrant les façades

Emprisonnent parfois quelques jardins maussades

Où des plantes sauvages renaissent par bravade.

 

Je suis cette herbe folle, nostalgique captive

D’un étroit coin de terre, où têtue je cultive

Myosotis, violettes, plantains et adventives,

Dans l’unique oasis où je puisse survivre.

 

fleurs et fruits juin 2013-0022

petit bouquet juin 2013-0023

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 17:07

Un poème que j'avais écrit en 2004 et qui témoignait de mon envie/besoin de dépasser la mort de mon mari, de ne plus vivre au passé mais de construire mon futur ... dans un présent que je voulais joyeux.

Projet tenu!

Mais, aujoud'hui, il me vient comme un doute sur certaines de mes orientations/choix de vie actuelle ... peut-être encore une page à tourner, un livre à refermer et, encore une fois reconstruire mon nouveau futur?

Revenir dans la clairière, m'y (re)poser et relire un peu mieux les panneaux indicatifs ... et si je n'avais pas pris tout à fait le bon chemin, oser changer de route ... Il n'y a que les imbéciles qui campent sur leurs mauvaises positions/décisions!

 

 

Tourner la page à la dernière larme,

Fermer le livre au passé à finir,

Tourner la page et taire les alarmes,

Ouvrir le livre où tout est à écrire,

Avancer vers demain !

 

Tourner la page la main vacillante,

Ferme le livre aux heures des vieux partages,

Tourner la page et se lancer vaillante,

Ouvrir le livre aux nouveaux paysages,

Tracer la vie demain !

 

Tourner la page en taire les émois,

Fermer le livre puisqu’il est sans vie,

Tourner la page et d’un éclat de joie,

Ouvrir le livre où dessiner l’envie,

Savoir revivre enfin !

 

 

Rose sourire

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 14:11

Et, non, ce n'est pas comme dans la chanson: ce n'est pas "Je crois bien que je t'aime"

Mon problème à moi n'a rien de ce doux sentiment amoureux, il m'occasionne plutôt un rien de rage et de tristesse:

Mon ordinateur n'est plus du tout opérationnel et n'en fait plus qu'à sa tête!!! ... J'ignore d'ailleurs par quel sursaut d'amitié à mon égard il a bien voulu me permettre d'accèder à cette page aujourd'hui???

Puisque  c'est ainsi, tant pis pour lui, je vais lui imposer un sejour en clinique spécialisée pour ordinateurs inoprérants et capricieux, NA!!!

 

Rendez-vous donc ... un peu plus tard.

Et, puisque je suis 'là' j'en profite pour y rester (si cette page ne s'envole pas par surpise) et vous offrir quelques vers faciles qui me sont venus après une magnifique Fête des mères ensolleillée (Eh, il y a de beaux jours parfois, même cette année):

 

Ce soir en contemplant le ciel

Je tutoie le souvenir parfait

D’une journée au goût de miel :

Enfants, soleil, tout y était

Pour oublier ces mornes jours

De pluies, de froid qui perduraient …

Cette journée comblée d’amour

En m’endormant la rejouerait !

 

 

Jeu de couleurs de Manon

sur une 'oeuvre' de ma petite fille Manon

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 13:57

Mon amie Arielle (dont je vous invite à visiter le site magnifique ... il vous suffit de cliquer sur le lien, à droite de ma page),

Mon amie Arielle - donc - a une petite fille,Romane, maintenant agée de 14 ans et à qui elle a su donner le goût de l'écriture.

Depuis plusieurs années déjà, Romane écrit de très jolis poèmes,

Depuis plusieurs années Arielle nous les propose de temps à autre sur son blog ...

Pour moi, c'est à chaque fois un délice de rencontrer ses nouvelles émotions, ses nouvelles pensées, presque philosophiques ... de belles leçons à méditer pour refleurir notre regard sur la vie!!!

 

Voici son tout dernier qu'Arielle vient de déposer sur la page de son 'Univers':

 

C’est en revenant des roseaux

Qu’il a appelé les autres oiseaux

Il était couvert de terre,

Prenait l’apparence d’un crapaud vert

 

L’hiver revenait

Il était temps de voyager

Il s’était gavé durant l’été

D’insectes et d’animaux écaillés

 

Le ciel était couvert

C’était un cycle sur terre

Les buses racontaient

Qu’elles avaient réussi à la quitter

 

Se retrouvant dans l’espace,

Une force les avait renvoyées à leur place

Un grand choc les traversait

Elles n’avaient jamais pu revoler

 

C’est beau d’être oiseau,

On voit la vue d’en-haut !

Pourquoi se couper les ailes ?

La vie est tellement belle !

Pas besoin d’être hirondelle,


C’est tellement beau

D’être moineau !

Quand il sera grand

Il volera vers Mexico.
 

Romane, 14 ans.

 

oiseau perché

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 19:31

Eh!: Printemps, nous t'attendions si fort!

Mais voici que tu nous joues l'été ... sans transition!

29°, en avril, en soirée ...

Agréable surprise, certes, quoiqu'un peu déroutante!

Je transpire dans mon jeans et je repense à ce mois d'août si chaud ...

10 ans déjà!

Et je revois Manon, gazouillant nue dans sa petite piscine ...

Et je revois aussi Lucie, l'été dernier:

Vêtue d'une simple petite culotte et s'éclatant sous les jets d'eau...

Et un poème se met à touner en ritounelle, en boucle dans mes pensées,

Vite, il faut que je retrouve la page ...

la voici, voici mon 'JET D'EAU' pour vous rafraîchir!!!

 

Un vol de gouttes d’eau caresse ta frimousse

Fronçant ton petit nez en interrogation :

Quelle est cette ondée vive et cependant si douce …

De tes yeux pétillant jaillit l’explication !

 

Au plein cœur de l’été il est plaisant de vivre

Presque nue sous l’ombrelle et les orteils à l’air,

Mais sous les lourds rayons où tes ébats s’enivrent

Ton corps surpris transpire et te voici colère.

 

La bouteille magique alors se fait  délice

Aspergeant ton minois de perles de fraîcheur,

Bienfait inattendu qui sur tes lèvres esquisse

Une gerbe de rires en gazouillis bonheur !

 

 

Lulu mouillée

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 13:40

Le tout dernier poème de ma soeur, Hélène Buscail.

Elle vient de me le confier et il est tellement superbe que je ne peux résister à l'envie de le partager avec vous.

 

Une mèche échappée de la sage coiffure

 Ruissèle sur la joue, frôle la nuque pure

Courbée sur l’ouvrage de fine broderie ;

Un vieil air tendre et doux berce la rêverie.

 

Les mots sont oubliés, la mélodie résiste

Au destin effacé d’une cousette triste ;

Sur le métier de bois, les petits doigts cadencent

Le rythme d’une valse en défi au silence.

 

Et lorsqu’en résonnance a tremblé le rideau,

Comme une aile froissée caressant le carreau,

Qu’elle a vu cette plume voler, tourbillonner,

Elle a tendu la main d’un geste mesuré.

 

O si légère ! Ne pas la laisser choir !

Car ne pas la sauver serait trahir l’espoir ;

Alors elle a soufflé, douceur, légèreté,

Sur les ailes du vent qui l’a vite emportée

 

Loin de ce monde abrupt, et de la servitude

De son âme captive, ivre de solitude…

Elle a suivi son vol et l’a accompagné,

Du regard et du cœur, avec elle a gagné

 

Le cerisier en fleurs, avec tant d’émotion !

Ses lèvres ont reconnu le goût de la passion…

Libre, son cœur oiseau, libre, son âme ailée

Ont inventé des mots pour enfin dévoiler

 

Les paroles d’un chant, qui a nom liberté !

 

Mouette

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 16:28

On n'arrête plus Manon!

Cette fois, c'est une petite pièce de théatre qu'elle a écrite pour la jouer, avec ses meilleur(e)s camarades devant toute sa classe.

C'est un peu long bien que j'ai fait quelques 'coupures' ... Mais on n'encourage jamais assez les 'talents en herbe'; c'est tellement réjouissant de voir que, dans notre époque au français improbable, l'écriture n'est pas tout à fait morte!

Voici donc "La chasse aux oeufs de Pâques" selon Manon

 

Les acteurs :

Samantha, Luna, Mathis, Romain, Kévin, Manon

 

Luna : Samantha !!!

Samantha : Quoi, Luna ?

Luna : C’est bientôt Pâques !

Samantha : Oui, et alors ?

Luna : on peut inviter nos amis !

Samantha : Bonne idée !

Luna : alors, moi je veux inviter Manon et Romain ; et toi ?

Samantha : Moi, je veux inviter Kévin et Mathis ! Mais, et les invitations ?

Luna : Je sais les fabriquer. Tiens, regarde.

Samantha : Elles sont jolies !

Luna : Merci ! …

Samantha : bien ! Je vais les poster !

 

Trois semaines plus tard :

Luna : Samantha, ils nous ont répondu !

Samantha : Et alors ?

Luna : C’est oui pour samedi !

Samantha : Youpi !!! Je vais  acheter les œufs de Pâques !

Luna : D’accord, fais vite. Moi je vais acheter des serviettes, des assiettes en carton …

Luna : Oui, c’est bon ; mais demain il faudra mettre la table.

 

Le lendemain :

Luna : Bon, je mets la table.

Samantha : D’accord mais je t’aide ; moi je mets les serviettes…

2 minutes plus tard

Samantha : Tout est fait ; il ne manque plus que les invités.

Luna : Oui ; ils vont arriver dans cinq minutes.

Ding, dong !

Luna et Samantha : les invités !

Luna : On va ouvrir.

Ding, dong ! Clap ! Ding, dong ! 

Les invités arrivent les uns après les autres et se disent « Bonjour »

Samantha : On fait une chasse aux œufs de Pâques ?

Luna, Manon, Romain, Kévin et Mathis : Youpi !!!

Samantha : Bon ! Mathis, Kévin et Romain, et aussi Manon et Luna, mettez-vous vous ici

                  Pendant que je cache les œufs !

Tout le monde cherche les œufs.

Manon : j’en ai trouvé un dans ma trousse !

Kévin : Moi aussi, j’en ai trouvé un dans mon bureau !

Romain : Et moi, j’en ai trouvé deux dans mon cartable !

Luna : Moi j’en ai trouvé un dans une autre trousse !

Mathis : Moi aussi, j’en ai trouvé un dans mon bureau !

Manon : J’en ai encore trouvé un autre dans mon cartable, même deux !

Luna : Et moi aussi j’en ai trouvé deux dans mon cartable !

Samantha : Oh ! J’en ai trouvé un dans mon sac !

Kévin : Bon ! On les compte ! …

Manon : Donc, en tout, on a 9 œufs !

Samantha : Bon ! Alors, on va les distribuer !...

Samantha : Voilà ! Tout le monde est servi.

Luna et Manon : Et il  reste 3 œufs et on va les donner  1 à la maîtresse, et les autres

                           A Aïcha et Séverine…

Manon : allez, on mange !...

Après s’être régalés et amusés : Tout le monde part

Luna et Samantha : Au revoir, tout le monde !

Samantha : C’était vraiment une belle journée !

Luna : Oui ! Mais maintenant, c’est fini.

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Bienvenue Chez Simone

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